07 juin 2023
Une Histoire de Parfums
L’histoire a laissé dans nos mémoires, les impressionnantes architectures égyptiennes, les nombreuses conquêtes d’Alexandre le Grand, et la toute-puissante ville de Rome. Mais quelles traces ont laissé les fragrances et les parfums de ces différentes époques, et quels rôles ont –ils joué ?
Le parfum au pays des pharaons
Les Egyptiens ont commencé à utiliser les parfums dans l’enceinte des temples où les prêtres concevaient des fragrances qu’ils utilisaient lors de rituels sacrés. A cette époque il s’agissait principalement de parfums à brûler dont la fumée était perçue comme purificatrice et à la gloire des dieux.
Les prêtres préparaient également des pommades parfumées, aromatisées de senteurs florales ou d’épices, elles servaient lors de toilette de statues divines ou de momification.
Les huiles et les baumes furent utilisés à la fois pour leurs senteurs ainsi que pour leurs bienfaits cutanés. Si bien qu’aucun Egyptien ne pouvait s’en passer.
Enfin sous le Nouvel Empire, les hommes et femmes avaient pour habitude de porter des « cônes de parfum » placés sur leur tête au cours de banquets, et qui permettaient de lustrer et de parfumer leur chevelure, une fois ces cônes fondus.
La conquête du parfum
Lorsque Alexandre Le Grand partit à la conquête de l’Orient, il ne put s’empêcher de rapporter des parfums encore inconnus en Grèce. Ainsi il introduit les fragrances de santal, cannelle, muscade et de nard, qui provenaient d’Inde, de Malaisie ou de Chine.
L’arrivée de ces parfums attisa la curiosité scientifique envers les plantes odorantes, principalement utilisées pour leurs vertus antiseptiques, digestives, et stimulantes. L’aromathérapie est déjà en vogue.
Entre-temps, les alchimistes tentent la technique de distillation afin d’isoler l’essence des fleurs, et donnent naissance à des parfums floraux aux arômes de lis, d’iris, de safran, de fleurs de vigne ou d’henné.
Rome parfumée
Les Romains ne purent s’empêcher d’envier les senteurs d’Athènes, et décidèrent de tout parfumer !
On parle alors « d’orgie de senteurs », notamment lors de banquets où les convives sont aspergés d’eau de fleurs, les coupes sont en bois odorants, où des pluies d’essences rares sont libérées par des plaquettes d’ivoire aux plafonds, etc.
En ce temps on dit de Rome que « tout embaume jusqu’à l’excès… »
A travers cet article, on peut constater que depuis toujours le parfum est ancré dans notre quotidien. De nos jours il est un produit de distinction, et de séduction. Mais quel sera son rôle dans les années à venir !?
Le parfum au pays des pharaons
Les Egyptiens ont commencé à utiliser les parfums dans l’enceinte des temples où les prêtres concevaient des fragrances qu’ils utilisaient lors de rituels sacrés. A cette époque il s’agissait principalement de parfums à brûler dont la fumée était perçue comme purificatrice et à la gloire des dieux.
Les prêtres préparaient également des pommades parfumées, aromatisées de senteurs florales ou d’épices, elles servaient lors de toilette de statues divines ou de momification.
Les huiles et les baumes furent utilisés à la fois pour leurs senteurs ainsi que pour leurs bienfaits cutanés. Si bien qu’aucun Egyptien ne pouvait s’en passer.
Enfin sous le Nouvel Empire, les hommes et femmes avaient pour habitude de porter des « cônes de parfum » placés sur leur tête au cours de banquets, et qui permettaient de lustrer et de parfumer leur chevelure, une fois ces cônes fondus.
La conquête du parfum
Lorsque Alexandre Le Grand partit à la conquête de l’Orient, il ne put s’empêcher de rapporter des parfums encore inconnus en Grèce. Ainsi il introduit les fragrances de santal, cannelle, muscade et de nard, qui provenaient d’Inde, de Malaisie ou de Chine.
L’arrivée de ces parfums attisa la curiosité scientifique envers les plantes odorantes, principalement utilisées pour leurs vertus antiseptiques, digestives, et stimulantes. L’aromathérapie est déjà en vogue.
Entre-temps, les alchimistes tentent la technique de distillation afin d’isoler l’essence des fleurs, et donnent naissance à des parfums floraux aux arômes de lis, d’iris, de safran, de fleurs de vigne ou d’henné.
Rome parfumée
Les Romains ne purent s’empêcher d’envier les senteurs d’Athènes, et décidèrent de tout parfumer !
On parle alors « d’orgie de senteurs », notamment lors de banquets où les convives sont aspergés d’eau de fleurs, les coupes sont en bois odorants, où des pluies d’essences rares sont libérées par des plaquettes d’ivoire aux plafonds, etc.
En ce temps on dit de Rome que « tout embaume jusqu’à l’excès… »
A travers cet article, on peut constater que depuis toujours le parfum est ancré dans notre quotidien. De nos jours il est un produit de distinction, et de séduction. Mais quel sera son rôle dans les années à venir !?